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Et les cendres de creuser les tombes pour fleurir la terre de leurs derniers parfums
Ils ne renaîtront pas
Mais ils vivront toujours dans les cœurs encore chauds
De ceux qui se souviennent.
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Et le printemps de pleurer ses bourgeons qui se sont enflammés
Le vent ne respire plus
Il a brûlé son souffle dans le feu de ces autres
Qui ne croient qu’en l’enfer.
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On les entend crier mais ils consument déjà dans un brasier funeste
Les églises se sont tues
Sur les vitraux gisants en mille tessons vulgaires
S’écoule encore le sang des innocents.
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Et encore combien pour faire jouir la bête et la voir transpirer les douleurs de nos frères ?
Ils avaient un nom
Le monde ne se souviendra que d’un nombre.
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