Petit chat joueur de mots, je pelote mes poésies de caresses câlines et je griffe parfois pour défendre les maux. J'écris le "je", le "nous", le "vous" et je ronronne souvent sous l'effleure de ma plume. J'invente, je tente... Juste pour le plaisir.

Fines moustaches et libres pensées... Je guette la rime et vous partage mon petit coup de patte.

Je ne suis pas un écrivain... Je suis le chat "couseur de mots" et vous êtes... mes petites souris inspiratrices.

jeudi 27 août 2015

De ses propres ailes...

Et le voile du brouillard vient lui respirer son âme.
Un doucereux chatouillement sur son ombre inachevée. Je le regarde encore derrière les miroirs des milles et une vies que je n'ai pas su brisés. Je le regarde s'éloigner dans les vapeurs floutées d'un étrange lendemain. J'aimerais lui crier que je l'aime. Mais il est sourd de cet absurde écho qui l'enchaînerais à mes folies. Il me manque avant de disparaître. Il me manque et j'en crève... Tout simplement. 
Il aurait tant à toucher en frôlant mes empreintes, mais il a tant à rêver en suivant son chemin.
Mes rayons de soleil l'ont brûlés dans sa chair, et les larmes de pluies que depuis je ne cesse de couler lui reflètent mes regrets qu'il voudrait oublier.
Et je m'enfonce dans les veines ces "trop tard" que j'aurais dû recracher quand le temps me le demandait.
Une énième torture sur mes pensées violées pour me souvenir à jamais de vos mensonges et de vos compassions déguisées.
Mon cerveau ne sait plus penser... Il a trop écouté.
Et derrière mon miroir, je le vois s'envoler... L'homme/enfant qui réclame son droit de liberté. Mes yeux saignent à force de tatouer au fond de mes pupilles son sourire d'innocence. Mes paupières, à jamais ouverte, sur nos derniers instants volés.
Le brouillard lentement le sépare de moi. Et j'espère son regard une dernière fois sur mon cœur. Mais il ne se retourne pas. Il s'enfonce dans sa nuit, s'inventant ses propres étoiles...


- Cat - 26/08/2015

mercredi 19 août 2015

Pensées nocturnes


Lorsque la lune pleurera sa nuit, 
on lira dans le ciel des milliers de larmes d'étoiles 
filantes dans l'obscurité des ténèbres. 
La nuit ne sera plus. 
Ne restera alors qu'une lumière éblouissante 
d'espoirs 
un jour nouveau bercé d'éternités 
Pour se vivre aux sourires 
Sans fin. 
Nos paupières figées 
qu'on ne saura plus refermer 
dévoreront la lumière 
aveuglante 
a nous en crever les yeux 
a nous en déchirer nos âmes. 
Débordés de lumière 
nous ne serons plus que gouttes de vide 
agonisantes 
sur le sol brûlant d'une terre inféconde. 
Alors j'effleure la lune dans mes rêves 
un baiser à la nuit dans son souffle de vie 
Pour ne pas qu'elle s'endorme… 
A jamais dans l'oubli.


- Cat - 19/08/2015