Petit chat joueur de mots, je pelote mes poésies de caresses câlines et je griffe parfois pour défendre les maux. J'écris le "je", le "nous", le "vous" et je ronronne souvent sous l'effleure de ma plume. J'invente, je tente... Juste pour le plaisir.

Fines moustaches et libres pensées... Je guette la rime et vous partage mon petit coup de patte.

Je ne suis pas un écrivain... Je suis le chat "couseur de mots" et vous êtes... mes petites souris inspiratrices.

vendredi 10 juin 2016

Les anciens abattoirs transpirent leur froid
Sur l’hiver qui sommeille en bordure de bois
Les carcasses de béton étouffées dans les bras des ronciers
Sont devenue les abris des vieux loups carnassiers.

L’hirondelle en vacance ne fait plus le printemps
Elle a peur du chasseur qui s’approche lentement
De l’infrastructure trop fragile qui s’épouse de la terre
Et qu’un simple coup de vent peut changer en cimetière

L’homme et l’animal équidistant l’un de l’autre
Les bourrasques d’hiver dansent le gel sur l’épeautre
Et s’écoule la source en eau claire divine
Sous le pont souvenir où s’abreuve l’ondine.

La flèche de l’archer dans le cœur de la bête
Lui raconte l’histoire du sang des poètes
Il voit surgir sa mort comme jaillissent les eaux cachées du fond des troglodytes
Et il l’entend lui murmurer les mots sucrés des caresses maudites.

La lune défigurée en perpétuelle rénovation
Lui pleure son étoile qui dévergonde son nom
Plus jamais le vieux loup n’hurlera ses sagesses
Il s’endort simplement sur la fin des promesses.

¤ Cat ¤ 08/06/2016

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire