Petit chat joueur de mots, je pelote mes poésies de caresses câlines et je griffe parfois pour défendre les maux. J'écris le "je", le "nous", le "vous" et je ronronne souvent sous l'effleure de ma plume. J'invente, je tente... Juste pour le plaisir.

Fines moustaches et libres pensées... Je guette la rime et vous partage mon petit coup de patte.

Je ne suis pas un écrivain... Je suis le chat "couseur de mots" et vous êtes... mes petites souris inspiratrices.

samedi 14 mai 2016

Depuis qu’il avait sur ses lèvres le goût de sa peau
Il ressentait ce besoin de l’aimer un peu plus
Lui
Qui ne savait pas aimer
Il avait susurré ses courbes du bout de ses doigts
S’écoutant des frissons
Qui pleuraient sur son corps
Comme frémissent les roses sous les larmes de pluie.
Lui
Emporté dans les flots
De ce corps-à-corps dangereux
Ne sais pas, ne sais plus,
Et voudrait renoncer pour ne pas le pleurer
Et voudrais renoncer pour ne plus le penser.
Depuis qu’il avait goûté son parfum
En baisers sur sa bouche
Il ressentait ce besoin de crier encore plus fort
Lui
Qui jouait du silence depuis tant d’années
Il avait chuchoté son désir dans le creux de ses reins
Fleur de peau
En pétales endormis
Sur son torse musclé.
Lui
Sous la vague du plaisir
A cesser de ramer dans le sens du courant
Et s’échoue sur les rives
D’un amour incompris
Mais pourtant si beau.

¤ Cat ¤ 14/05/2016

2 commentaires:

  1. Superbe Gente Dame! Suave, sensuel avec un soupçon de douleur en arrière plan!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Mathieu pour avoir pris le temps de commenter. Je me posais justement la question de savoir si le bouton "commentaire" fonctionnait bien. Je vois que oui. Pour ce qui est du texte, oui, j'aime associer l'amour et la douleur. Je trouve que l'un ne va pas sans l'autre... Même si aimer reste la plus belle chose au monde. Encore merci.

      Supprimer