Sur ses cris, les flammes se sont embrasés, consumant ses mots, n'en laissant que des cendres. Des cendres fertiles d'où germent déjà les pesants silences. Il n'a suffi que de quelques larmes de souffrances pour les faire fleurir, et le souffle de sa respiration trop lente, pour qu'ils s'envolent et s'accrochent comme une gangrène, pourrissant ses chaires, dévorant ses entrailles, le laissant seul avec ses peurs, seul avec ses douleurs.
Son regard s'est figé dans le vide et son esprit, entre deux shoots, joue la folie pour fuir cette réalité et cracher sur son enfer, espérant l'illusion d'en calmer son brasier.
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