Il
savait qu’il était condamné, mais il continuait de nager. Un flirt avec les
eaux, un corps-à- corps presque charnel… Une caresse mortelle. Il ne voulait pas s’arrêter. S’arrêter,
c’était mourir. Et lui… Il voulait vivre. Vivre jusqu’au bout. Même si ce
« jusqu’au bout » n’était qu’une poignée de secondes dans cet océan
trop calme. Sous lui, les profondeurs l’appelaient, mais il n’écoutait pas. Il
avait mal dans ses bras, dans son corps tout entier. Il avait froid, mais le
visage d’une enfant sur le bord d’une plage lui réchauffait son cœur brisé par
la fatigue. Il lui faudrait pourtant bien plus encore pour empêcher son cerveau
de naviguer jusqu’aux troubles hallucinations. Déjà, il entendait les sirènes
lui conter les histoires merveilleuses de la mer. Leurs chants souriaient sur
les vagues, leurs cheveux se perdaient aux écumes. Et puis le cri des âmes de
milliers de marins pour lui dire de ne pas
abandonner…
¤ Cat ¤ 17/09/2016
C'est toujours un plaisir que te lire tes mots ! Encore une fois, voilà une superbe allégorie et une belle leçon de vie ! Je partage ta prose pour donner à tous une éclaircie dans ce monde morose ! Foi d'Epo CASQUETTE A RAS DE TERRE pour la pertinence de ton message !!Bisous ma Minette et douce soirée loin de ce monde décérébré ! A bientôt !
RépondreSupprimerEt c'est toujours un plaisir de lire tes commentaires... Merci
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