Je ne vous présente plus mon ami de plume Mathieu LaManna Hamelin. L'une des dernière belle âme qui sait me redonner l'inspiration et surtout l'envie d'écrire.
Ce vent,
Sur ma peau usée
Pointe en aiguillon effilé
Griffe au visage de mon âge
Trahi je suis, par les sillons du temps
Infâme,
La morsure du sablier
Au mordant de mes lèvres
Comme le cri déchiré des années
Le couperet du passé sur mes rides creusées
Chaîne
En maillons faible
Je décompose ma propre vie
Sur la table du temps qui s’étiole de mes demains
Je pleurs dans le soudain de ce continuum en vis sans fin
Lentement,
Putréfaction de mes rires
Un parfum de formol sur la peau
Je voudrais rajeunir mes pensées délavées
Par les larmes fragiles qui “dégueule” mon regard
Passé
Cette note trépassée
Coiffe de mon trépas cette nostalgie
Neuve et dépassée qui trame la fin de ma nuit
Pour que sautille sur ce tertre chaud mon épitaphe esseulée
Sourire
Sur l’éphémère de ma vie
Que l’enfant d’un baiser à comblé
Et ce corps vieillis aux affres désolantes
Sur le froid d’un marbre blanc peut enfin s’endormir
Cat et Mathieu
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