Petit chat joueur de mots, je pelote mes poésies de caresses câlines et je griffe parfois pour défendre les maux. J'écris le "je", le "nous", le "vous" et je ronronne souvent sous l'effleure de ma plume. J'invente, je tente... Juste pour le plaisir.

Fines moustaches et libres pensées... Je guette la rime et vous partage mon petit coup de patte.

Je ne suis pas un écrivain... Je suis le chat "couseur de mots" et vous êtes... mes petites souris inspiratrices.

lundi 2 mars 2015

Eveil en pleurs

Un petit quatre mains avec mon ami de plume Mathieu LaManna... De bien beaux échanges. Vous pouvez retrouver Mathieu en cliquant sur le lien de son blog à droite de l'écran (Pour le plaisir d'écrire).

Mes réveils sont tragiques aux matins incertains
Et personne ne sait lire dans les cernes maudites
J’aspire aux regrets
Je respire dans mes rêves

Dans le décoiffe de mon allure à peine éveillé
Ébouriffé de ce que je suis
Miroir en reflet morne et tragique
D’une mine déconfite

J’explore le vide dans une tasse de café noir
Le souffle chaud me brûle l’œil d’un doux corsé
J’étouffe ma peine
Je vis sourire

Apparence Ô combien fallacieuse
Dans le tourbillon de mes illusions
Maquiller de gris
Je fonce aujourd’hui pour ignorer hier

Les gouttes qui s’évadent du médiocre robinet
Ont vacarme sanglant dans leur chute rythmée
Je regarde couler le fragile de ma vie
Sablier métronome qui m’arrache les tympans

Tintamarre bruyant qu’est mon quotidien
Feutré désormais je souhaiterais
Dans les limbes de ma perte
De ma couette enveloppée

Ne plus voir le jour embrumer mes saisons
Et sentir sous les draps la présence interdite
Je vomis mes incertitudes
Je voudrais m’endormir

Nuage en teinte de mouton à compter
Malgré la nuit qui me revêt
Distribue à tout vent
Les heures blanches que l’on m’octroie

Tic-tac en sonore assassin
Bovidés sont cent mille aux secondes poignardées
Les sueurs de ma peau autrefois parfumées
Ont effluves puantes d’un sensible trop tard

Fraîcheur en perte de vie
S’écoule en miel cristallisé
Sur le pavé de ma démence
Pour qu’englue mes vestiges légués

Viens à moi inconnue cauchemardesque
Viens m’offrir le baiser de la fin
Que mes yeux aient enfin le repos fragrancé
D’un demain à l’éveil d’espérances

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