(pour se lier ou se relier aux veines de demain)
Veines de vie en vers rampants au gris d’un mur
S’évadent au loin pour s’écouter de son murmure
Veines grimpantes toujours plus haut pour
chatouiller
Le ciel bleuté aux belles morsures de liberté.
Veines lunaires pour éclipser les écorchures
Ces vieilles blessures que la terre même se
ligature
Rajeunissant le mur vieillit aux coups passés
De ces mains d’Hommes que l’on pensait
civilisés.
Et le printemps qui embourgeonne dans une capture
Ces lianes nues en éclaboussent contre l’azur
Joue sacrifice de son temps pour effeuiller
D’un vert sourire l’espoir trahis au sang
versé.
Veines en sursis qui se raccrochent aux éraflures
Versent la sève pour s’abreuver de ses tortures
Et ne connaît dans son répit que l’illusion fragilisée
Qu’un coup de vent cinglant peut de son souffle
lui trancher.
Photo Cat
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