Petit chat joueur de mots, je pelote mes poésies de caresses câlines et je griffe parfois pour défendre les maux. J'écris le "je", le "nous", le "vous" et je ronronne souvent sous l'effleure de ma plume. J'invente, je tente... Juste pour le plaisir.

Fines moustaches et libres pensées... Je guette la rime et vous partage mon petit coup de patte.

Je ne suis pas un écrivain... Je suis le chat "couseur de mots" et vous êtes... mes petites souris inspiratrices.

samedi 21 février 2015

Terre à lier

Quand la main offerte se veut très généreuse, elle inspire des mots que l'on croyaient disparus...
Le félin endormi, s'éveille alors aux caresses d'un ami.
Un échange fabuleux que le mélange de deux plumes...
Voici le premier quatre mains avec Mathieu LaManna Hamelin - Celui qui a su rendre l'inspiration au moment ou le chat voulait tirer sa révérence.
Vous retrouverez cette merveilleuse plume sur le blog "Pour le plaisir d'écrire" (lien à droite).
Terre à lier

Dualité entre les mers qui se comblent de nos espaces éloignés
Tente par leur méandre de nous couper les vivres sous les espoirs éhontés
D’une tendresse en deux continents séparés.. trêve suppliant de leurs tentatives échouées
À éteindre le feu sacré d’une amitié à lier

Le tumulte orageux qui frémit sous les peaux ensablées
Naufrage sur les rivages étrangers le radeau déchiré aux distances essoufflées
Que la mansuétude lumineuse d’un phare apaise d’une caresse encrée
En vague de mots délicats d’une amitié échangée

Sous la tutelle du landau d’un poupon alité
Comme ciel et terre relié par leurs liens ficelés
Nuage en bleu sur leur front martelé
Vapeur d’eau qui sur l’océan fait de nous des êtres rassemblés

Quand la mer se crie aux absurdes d’un monde déchiré
Que les canons pleurent les larmes égoïstes de ces hommes effrontés
L’harmonieux bel oiseau en symbiose mélodieuse… Heurte un ciel de liberté
Dans un chant virtuel au sincère d’un partage de Terre à aimer

Princesse d’une tour en voile d’amour en apnée
Plonge au plus creux de sa valeur fanée
L’unique espoir dans l’essentiel révélé
D’une courtepointe faite d’histoire rapiécée

Princesse aux pieds nus mais aux vers écorchés
Une perle de mots dans l’écrin d’une coquille refermée
Emportée par les vagues… Elle se perd sur les terres gelées
Et le destin, enfin, la régale au regard du poète étranger

Union de poésie dans le creux des aimés
Les mots de par leurs sens ne peuvent qu’être adulés
Car tout en eux par leurs existences portés
Sèment la route de la terre des exilés

Le chemin paraît long quand la distance nous est soufflée
Et les verbes bien fous quand deux vents différents se jouent à les mêler
Sensiblement de la pointe de nos plumes impétueuses s’égoutte les émotions troublées
Laissant au lourd silence le sentiment de croire qu’il peut taire nos pensées

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