"Mon temps est au gris. Mais le gris peut être
beau... Désolé, mais beau ! Et puis ? Ne laisse-t-il pas imaginer
quelque tempête ?" (Phrase glanée chez mon ami Java)
Je suis brume de nuit
La vagabonde peu sage dans le gris de votre
ciel
Je voudrais parfumer votre azur de mille
couleurs
Mais l’arc-en-ciel de mon cœur s’est nuancé au
gris neutre des mélancolies
Ma palette de gris
Solitude et monotonie
Est beauté dans son terne prosaïque
Elle se teinte au gris-perle de votre univers éteint
S’éteint au gris-plomb de l’étreinte effacée
Désolé votre gris
Désolé mais si beau !
Vertueux dans l’humilité et le respect
Généreux dans les tendresses grisantes
Je suis brume de vie
La discrète Oréade à l’écho trop cendré
Ecoutez ces tristesses d’aquarelles peintes et
dépeintes au fusain poussiéreux
Devinez le pinceau partagé au mélange d’un
blanc et d’un noir capricieux
Et puis…
Crevez vos nuages gorgés de tourments
Moroses
Sombres
Laissez-les pleurer le vide et la désolation
Sans colère et sans haine… Une pluie purifiante
Le regard baigné aux tempêtes de demain
Un orage sans violence au tréfonds de nos âmes
grisonnantes
Un renouveau
Une renaissance
La renaissance…
Frénésie de déluge et briller dans les gouttes
aux lueurs d’éveil d’un calme ensoleillé
Quelques battements d’aile sur vos « gris
tourterelle »
Volez
Souriez
Je suis brume amicale
Et vous souffle mon gris
Car deux gris mélangés sont souvent mille fois
plus colorés
Que les ailes d’Iris qu’on croyait
éternelles !
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