Je
me souviens des silences qui vomissent le soir
Des
fantômes qui frôlent la trop faible lumière des couloirs
Je
me souviens…
Et
ces draps blancs qui m’écorchent la peau
De
leurs frêles caresses en vilain jeu de maux
Je
me souviens du tragique grincement des chariots
Qui
« sourdine » mes tympans en écho de cerveau
Je
me souviens…
Et
l’odeur de la mort qui lacère mes narines
Entre
mille sueurs et deux flaques d’urine
Je
me souviens de tous ces sourires des personnes que je ne connais pas
Et
je vois dans leurs yeux les larmes fragiles de ce que je ne comprends pas
Je
me souviens des baisers sur mon front qui n’effleure pas mon âme
Parce
que je ne sais pas, je ne sais plus et que je me fiche de mes drames
Je
me souviens…
Je
me souviens de demain parce qu’hier n’est plus
Et
qu’aujourd’hui mon regard dans l’oubli s’est perdu
Je
me souviens…
Je me souviens que je ne me souviens plus.
¤ Cat ¤ 09/06/2016
Un sacré écho chez moi, ne plus se souvenir... Cat, un ronron, tu es un chat magique !
RépondreSupprimerQue mes échos te rappellent au souvenir... Merci Zib ! Tu es aussi quelqu'un de magique !
Supprimer