Les fleurs charmeuses à l’orée des prairies de
nos corps,
Coulent sèves brûlantes dans nos veines passiflores,
L’étrange poison se miel au nectar d’un sang sucré,
Que la vie, un matin, nous as tendrement
déposé.
Elles nous parfument de leur Mort en belles
printanières,
Et n’éclosent leur cancer que pour fleurir leur
cimetière,
La douceur chuchotée pour tromper nos douleurs,
Écorche nos cris aux morsures de nos cœurs.
Leurs beautés nous succombent un regard
égrotant,
Qu’un miroir nous reflète au navrant d’un ciel
blanc,
Elles embaument l’enfant et s’entêtent aux
vieillards,
Arrachent l’amant qu’elles lamentent aux
brouillards.
Les pétales de cheveux au désert d’un crâne,
S’étalent sur le banc des crinières océanes,
Et voici que la barque aux navigues de l’âme,
S’échoue sur les sables des rivières de larmes.
17/04/2015
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