Coulent les « pleuritudes » en ruisselet sur mon
chemin,
J’écoute mes pas claquer sur l’eau comme les ricoches d’un
jour sans fin
Mon ombre rit sa lassitude et se vomit sur les cailloux
Là-bas s’éveille dans mes brouillards le goût amer des
mauvais coups.
Je ne sais pas le mot qui rime avec demain
Peut-être tout, peut-être rien, juste un destin…
Je ne sais pas, pourtant j’avance jusqu’à demain
Là où s’enfonce mon bout de route dans les méandres de l’incertain
Hier encore, je ne croyais rien de plus fou
Que ma folie qui dans mes rêves creuse mon trou.
Et tout autour, tout est si sombre, tout est si froid
Tout n’est plus rien depuis qu’on est devenus proies
Ma peau s’arrache aux coups de griffe d’un pâle roncier
Comme s’empale l’oiseau maudit sur les épines d’une rose
fanée.
Et je ramasse des bouts d’espoirs, de ci, de là, par deux ou
trois
Bout de lumière dans mon obscur, douce lumière au sombre bois
Dans l’éphémère de ces sourires je me raccroche sans trop
penser
Et contre vent de mes tristesses, navigue ma plume pour
avancer.
Je ne sais pas le mot qui rime avec demain
Peut-être tout, peut-être rien, mais bien la fin…
Je l'aime beaucoup celui là et je m'y retrouve bien entre errance et fatalisme... un plaisir :-)
RépondreSupprimerParce que nous sommes souvent errance dans notre vie... A la recherche de cette petite lumière. Merci beaucoup Laurent.
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