Et voici que commence mon enfer
Au début, il n’était qu’étincelles
Là où d’autres y avaient déjà vu le commencement d’une fin
je n’y ai entraperçu que l’aube d’un espoir
Puis peu à peu la bluette est devenu brasier
Le brasier un immense feu
Un feu qui ne scintille plus ses flammes juste pour me réchauffer
Mais pour me consumer l’âme
Me dévorer les entrailles.
L’étincelle n’est plus espoir
Elle est à présent le berceau de ma chute
Mon corps s’est éteint
Lui qui jadis savait si bien me conter la vie
Ne me parle plus
Ne m’écoute même plus
Il s’épuise à danser dans les flammes
Et je n’y peux plus rien…
Voici que commence mon enfer
mon cerveau lui-même s’est perdu dans ses propres limbes
il agonise seul dans mes rêves
il ne rêve son agonie que sur un lit de remords
Il y avait pourtant cru en sa chance
Quand ces dizaines de rêves s’étaient bousculées en lui-même
Il y avait cru en ma renaissance
mais l’on m’a avorté bien avant que je renaisse
et ça l’a tout simplement brisé
Mon cerveau, comme mon corps s’est grimé du silence
Tout est devenu mensonges, embrouilles
je m’embrouille, je me mens, je leur mens
Et tout est de ma faute
je n’ai pas su les écouter
je les ai trop mal aimé
j’ai laissé se refermer cette porte
que d’autres avaient ouverte
je l’ai laissé se refermer
Et redeviens l‘avant
C'est aujourd'hui que recommence mon enfer.
© Cat 03/11/2022
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