Quelques
marguerites ont fleuri dans le silence des nuits blanches. Une*
pétale pour un « je t'aime », et des centaines d'autres
d' »un peu », « beaucoup ».
Et là-bas… Le corps nu de l'une d'entre elles, assassinée par un dernier « pas du tout ». Abandonnée dans son cri chuchoté, elle coule sa dernière pétale comme on coule larme futile sur un amour à jamais disparu. Elle secoue sa tête jaunie sur le corps inerte de l'amoureuse, comme une caresse volée pour la faire frissonner. Une toute dernière fois. Mais sa peau trop pâle a fermé son regard aux passions. Le vent, en souffle agacé, hurle dans les arbres, sa colère soudaine. Le sifflement froid dans le creux de l'été. Le cri déchiré d'un appel à « trop tard ».
Recouvert par le ciel obscurci de cette fin de journée, l'enfant attend la nuit pour s'oublier à son sang. Les pétales meurtries ont rougies simplement et la tige marguerite se désole lentement. Elle se voulait « beaucoup » pour l'entendre sourire, et s'espérait juste mourir dans un « passionnément » hurlé à la prairie.
A jamais amputée, elle périt tristement, s'écrasant, à bout de souffle, sur le corps endormi dans une trop grande éternité.
Et voici qu'elle s'immortalise sur la peau de l'enfant. Le baiser doucereux d'un adieu crucifié sur la croix des « pourquoi ».
Et partout dans les bois, on entend hululer le hibou majesté. Et partout, on l'entend appeller la nature pour protéger cet enfant, où s'endort joliment, la petite marguerite, tatouée sur son corps.
Et là-bas… Le corps nu de l'une d'entre elles, assassinée par un dernier « pas du tout ». Abandonnée dans son cri chuchoté, elle coule sa dernière pétale comme on coule larme futile sur un amour à jamais disparu. Elle secoue sa tête jaunie sur le corps inerte de l'amoureuse, comme une caresse volée pour la faire frissonner. Une toute dernière fois. Mais sa peau trop pâle a fermé son regard aux passions. Le vent, en souffle agacé, hurle dans les arbres, sa colère soudaine. Le sifflement froid dans le creux de l'été. Le cri déchiré d'un appel à « trop tard ».
Recouvert par le ciel obscurci de cette fin de journée, l'enfant attend la nuit pour s'oublier à son sang. Les pétales meurtries ont rougies simplement et la tige marguerite se désole lentement. Elle se voulait « beaucoup » pour l'entendre sourire, et s'espérait juste mourir dans un « passionnément » hurlé à la prairie.
A jamais amputée, elle périt tristement, s'écrasant, à bout de souffle, sur le corps endormi dans une trop grande éternité.
Et voici qu'elle s'immortalise sur la peau de l'enfant. Le baiser doucereux d'un adieu crucifié sur la croix des « pourquoi ».
Et partout dans les bois, on entend hululer le hibou majesté. Et partout, on l'entend appeller la nature pour protéger cet enfant, où s'endort joliment, la petite marguerite, tatouée sur son corps.
- Cat - 15/07/2015
* Ne cherchez point de faute ici... J'ai volontairement "féminisé" le pétale
* Ne cherchez point de faute ici... J'ai volontairement "féminisé" le pétale
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