Petit chat joueur de mots, je pelote mes poésies de caresses câlines et je griffe parfois pour défendre les maux. J'écris le "je", le "nous", le "vous" et je ronronne souvent sous l'effleure de ma plume. J'invente, je tente... Juste pour le plaisir.
Fines moustaches et libres pensées... Je guette la rime et vous partage mon petit coup de patte.
Je ne suis pas un écrivain... Je suis le chat "couseur de mots" et vous êtes... mes petites souris inspiratrices.
mercredi 6 juillet 2016
vendredi 1 juillet 2016
En libre oiseau
C’est
un jour tristesse, un jour trop gris
De
ceux qui « brument » nos
matins au rythme des mélancolies
C’est
un jour comme ça, un jour de grand brouillard
Que
mes pas lourds se sont jetés sur les pavés du mot hasard
Je
t’ai laissé seule dans ton lit, à moitié nue et endormie
Je
t’ai laissé et sans un bruit, je suis parti rêver mes nuits
Sur
mes chemins de liberté
J’entends
souvent tes larmes coulées
Comme
l’océan claque ses maux en colères froides sur les bateaux
Ou
que « cascadent » tes
cheveux sur tes épaules et sur ton dos
Je
les entends glisser… En bord de lèvres s’écraser
De
celles que j’ai tant murmurées dans les frémis de nos baisers
Je
sais, je t’ai abandonné
Pour
me crier en va-nu-pieds
Parce
que j’ai peur de ces silences qui nous enferment dans nos souffrances
Et
parce que vivre ton absence me fait moins mal qu’indifférences
Pourtant
je t’aime à en crever et t’aimerais l’éternité
Mais
j’ai besoin de respirer mille autres choses que verbe « aimer »
Lève
les yeux… Je suis l’oiseau
En
bout de plume j’écris ton nom sur le fragile de ma peau
Et
sur ma route, mille arcs-en-ciel, mille poésies
Mille
et une âmes qui vagabondent en perles de vie
Je
suis l’oiseau, belle hirondelle ou noir corbeau
Je
suis l’oiseau et je suis libre de mes mots
Et
quand le soir parfois « m’obscure »de
pensées noires
Quand
l’océan reflète le doute dans mon miroir
Je
vois la lune se dessiner de ton sourire
Et
les étoiles jouées de ton grain dans un soupir
Quand
le cafard vient susurrer dans ma mémoire
Je
lis tes courbes dans le vieux livre de notre histoire
Dans
mon désert d’errance souvent j’ai froid
Pourtant
je sais que je ne reviendrais pas vers toi
Je
t’ai volé ton doux visage que j’ai gravé dans mes prunelles
Et
qui se cache en souvenirs pour me rappeler que tu es belle
Je
t’abandonne aux bras de l’autre qui t’aimera bien mieux que moi
Mais
je te garde sur mon chemin que je piétine en hors-la-loi.
¤ Cat ¤ 01/07/2016
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